Association "LIV AN NOZ"             ( Couleurs de la Nuit )


Association Loi 1901                 118 - Rue Poul Palud 22730 TREGASTEL

L'Association LIV AN NOZ a pour but l'animation, la création et la diffusion d'activités culturelles à partir d'un lieu existant:  

le Café-Concert TOUCOULEUR

Programmation réalisée avec le concours de la municipalité de TREGASTEL et du Conseil général des CÔTES D'ARMOR

Licences d'Entrepreneur de Spectacles Vivants de Catégorie 2 ( N° 2-1015645 ) et de Catégorie 3 ( N° 3-1015646 )

    CHURCHFITTERS   

 

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CHURCHFITTERS: Pop Folk Irlandais

Groupe phare de la scène folk d'aujourd'hui, The Churchfitters poursuit sa route en nous délivrant un regard expérimenté et toujours réinventé sur les musiques traditionnelles, dans lequel sons d'Irlande croisent les rythmes pop-rock. Ouvert et coloré, virtuose et inspiré, musical et chanté, leur univers hors mode touche en plein cœur.

 

 

Installés depuis 1993 en Bretagne, THE CHURCHFITTERS est l'un des groupes les plus inspirés de la scène irlandaise. Le spectacle festif et bourré d'énergie de ce quartet réunit les rythmes de la Pop et du Rock avec l'irrésistible joie de vivre de la musique traditionnelle. Trois voix époustouflantes et la maîtrise de nombreux instruments (violon, guitare, contrebasse, flûte, banjo, dulcimer, mandoline, saxophone...) leur donnent un son d'une richesse impressionnante qui s'exprime dans un programme varié de chansons et de mélodies d'Irlande, d'Ecosse, d'Angleterre, du Québec, d'Amérique ainsi que dans leurs propres compositions.
Avec leurs personnalités flamboyantes et un sens de l'humour contagieux, Rosie et Chris Short, frère et sœur, de Londres, Topher Loudon de Belfast et le Breton Boris Lebret invitent leur public à un voyage initiatique au cœur du monde celtique. Impossible de s'empêcher de taper du pied le long de leurs instrumentaux frénétiques ou d'être transporté sur les vagues de l'émotion créée par leurs somptueuses ballades et chansons a-cappella aux harmonies de toute beauté.
Laissez-vous guider par les CHURCHFITTERS, au détour d'un chemin il est des rencontres que l'on ne regrette jamais.

Rosie SHORT: Flûtes, Saxophone, Guitare, Banjo, Dulcimer, Percussions et Chant

Le premier concert 'irlandais' auquel j'ai assisté était celui de Paul Brady et Andy Irvine au Battersea Arts Centre et je me souviens avoir été complètement charmée par le pouvoir de ces deux hommes avec leurs instruments acoustiques. Depuis, j'ai toujours préféré les petits groupes où chaque note de chaque musicien compte vraiment et où la musique n'est pas trop chargée.

A cette époque à Londres, il était facile de voir tous les grands groupes irlandais et, en général, dans les petites salles. Parmi ceux-ci, j'ai vu The Bothy Band, Planxty, The Chieftains, De-Dannan, Clannad et Dolores Keane. Je suis aussi allée à beaucoup de sessions (bœufs musicaux) (on peut y aller tous les soirs à Londres) mais j'ai arrêté après quelques temps car il y avait peu de chant et c'est ma vraie passion.

Les gens sont souvent surpris de voir une Anglaise jouer de la musique irlandaise mais en fait, il est courant de voir, en Angleterre, des sessions et des concerts de musique irlandaise où les deux nationalités se mélangent.

En plus de jouer de la musique, j'aime beaucoup peindre et dessiner. C'est d'ailleurs moi qui fait les illustrations pour les pochettes des CD, des affiches, etc… pour les Churchfitters - un travail qui me donne beaucoup de plaisir.

Chris SHORT: Violon & Percussions

Né à Londres en 1962, j'ai commencé les cours de violon 'classique' à l'âge de huit ans et je me suis arrêté à l'âge de seize ans lorsque j'ai découvert la musique irlandaise et les pubs. J'ai eu un coup de foudre pour les deux et après cela, je n'ai plus regardé en arrière.

La liberté qu'offre la musique pour s'exprimer et créer son propre style m'a plu - en tant qu'accompagnateur, on compose ce que l'on joue - ce qui m'a également plu, c'est l'atmosphère informelle des endroits où l'on entend de la musique irlandaise.

La musique classique, à cette époque, avait tendance à être ennuyeuse, voire snobe pour les musiciens et pour le public. Donc la musique traditionnelle était une bouffée d'oxygène pour moi.

Aujourd'hui, je vois la musique classique et le jazz comme des musiques cérébrales tandis que la musique traditionnelle vient du cœur.

Pour moi, cela rend la musique plus significative, plus touchante et plus accessible. Le rock, je crois, vient d'une partie plus basse de l'anatomie, ce qui a des avantages et des inconvénients. Mais, c'est une autre histoire. Je pense que je vais en rester au cœur !

Topher LOUDON: Guitare & Chant

Je ne me rappelle pas exactement quand j'ai entendu de la musique folk pour la première fois, car mon père jouais dans un groupe appelé The Triangle qui répétait dans le salon de la maison. C'était un trio avec banjo 5 cordes, guitare 12 cordes et mon père à la contrebasse. Leur musique et leurs harmonies à trois voix sur des morceaux comme The Black Velvet Band ou Whiskey in the Jar m'ont gardé éveillé bien des nuits dès ma plus tendre enfance.
A 14 ans j'ai demandé à mon père de m'apprendre la guitare. Il m'a donné une feuille de papier avec 9 accords écrits en tablature, m'a expliqué comment marchaient ces tablatures et dit de revenir quand je pourrai jouer les 9 accords. C'est ainsi que j'ai appris la guitare.
 

Quand j'avais 15 ans, des groupes comme The Undertones et Stiff Little Fingers sortaient sur le label de Belfast "Good Vibrations". Tout le monde s'est mis à créer des groupes, et j'ai fait de même avec The Serious Mistakes : Rufus O'Callaghan à la batterie, Adrain McCluskey à la basse et moi à la guitare et au chant. Plus tard Ian Wilson nous a rejoints à la guitare et aux choeurs.
Nous avons fait quelques concerts au Harp Bar, chaud rendez-vous punk de Belfast, mais c'est en 1984, quand le nom du groupe a changé pour s'appeler Blah Blah Blah et que Ian a commencé à écrire ses propres chansons et les chanter que nous avons commencé à beaucoup jouer, jusqu'à avoir un certain succès à Belfast. Nous nous sommes ainsi produits avec les Waterboys au Ulster Hall en 1986.
A cet époque, nous avions une vingtaine d'années et nous ne supportions plus Belfast. Rufus et moi sommes partis à l'aventure pour la France, ne sachant pas alors que nous ne reviendrions jamais.
Blah Blah Blah a eu pas mal de succès en France. Quand le groupe s'est arrêté en 1990, Rufus, Ian et moi avons créé Dye. Avec Dye nous utilisions la guitare acoustique de façon plus folk, avec des structures d'accords proches de la musique traditionnelle. Nous chantions aussi quelques ballades en acoustique. Le groupe a bien marché et lorsqu'il s'est arrêté, j'ai commencé à jouer en solo en acoustique.
Ainsi je suis arrivé à Rennes, où en 1996 j'ai rencontré Anthony, Chris et Rosie au Mc Cartan's Pub dans la rue St Malo. J'ai vu les Churchfitters jouer dans la cave du pub et je suis devenu fan instantanément.
En 2000 j'ai créé un studio d'enregistrement et ai commencé à enregistrer plusieurs groupes, dont les Churchfitters pour leur troisième CD "Strange News".
 

Je ne connais pas grand chose de la musique traditionnelle ou folk, mais je suppose que je serai toujours attaché au plus profond de moi-même à cette musique que mon père jouait et qui me gardait éveillé dans mon enfance.

Boris LEBRET: Banjo & Chant

Un père guitariste et fan de tout ce qui s'est fait au Etats-Unis avant l'invention de l'électricité, ça donne une ambiance musicale assez Folk. Bref une enfance sous le signe du blues, du bluegrass, de la country et des grandes voix afro-américaines. Mais arrive l'âge où les valeurs paternelles laissent place au chaos de l'adolescence et à mes premiers 45 tours (the clash, sex pistols,ACDC ...)
A 16 ans, la première guitare (électrique évidemment), le premier groupe (punk rock alternatif à tendance 3 accords) et puis les différentes formations s'enchaîneront les unes après les autres, rock, jazz rock, funk, chanson française(Jack o' Lanternes),hip hop et musiques électroniques (Ripley). En chemin la guitare a perdu 2 cordes pour devenir basse et la basse a pris de l'embonpoint pour devenir contrebasse. A ma passion pour la musique s'est jointe celle de la lutherie et du son (fabrication de mes instruments et de leur amplification) .Il ne restait plus que la prise de son et le mixage (live ou studio) pour boucler la boucle du : "Fais le toi-même, tu sauras qui engueuler si ça ne marche pas".
J'ai fini par croiser the Churchfitters au détour d'un ... pub ! Leur musique réconciliait enfin mes influences musicales et celles de mon père, à savoir l'énergie du rock, le groove de la soul et du funk, et la sensibilité, la sincérité de la folk music.
Reste que, pour moi, la musique n'est absolument pas une histoire de genre, de style, ou de je ne sais quelle tradition traditionnelle. C'est avant tout une forme de communication pure, directe et, je l'espère, sincère.

 

       

 

 

 

http://www.churchfitters.com/ et sur  MYSPACE