Association "LIV AN NOZ"             ( Couleurs de la Nuit )


Association Loi 1901                 118 - Rue Poul Palud 22730 TREGASTEL

L'Association LIV AN NOZ a pour but l'animation, la création et la diffusion d'activités culturelles à partir d'un lieu existant:  

le Café-Concert TOUCOULEUR

Programmation réalisée avec le concours de la municipalité de TREGASTEL et du Conseil général des CÔTES D'ARMOR

Licences d'Entrepreneur de Spectacles Vivants de Catégorie 2 ( N° 2-1015645 ) et de Catégorie 3 ( N° 3-1015646 )

    Isabeau et Les Chercheurs d'Or   

 

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Isabeau et Les Chercheurs d'Or: Folk Québécois

Au carrefour de la chanson Québécoise, du folk du bluegrass et du meilleur de la country (Townes Van Zandt, Hank williams, Gram Parsons...), et fort de ces influences, Isabeau et les Chercheurs d'Or, dépoussière les genres alliant une énergie roots et punk acoustique pleine de fraîcheur aux plus jolies ballades, que ne dénierait pas "Beau dommage"......."

 

Isabeau VALOIS: voix, banjo, mandoline

 
François GAGNON: guitare, voix


Simon PELLETIER-GILBERT: batterie, percussions, voix


Cédrik DESSUREAULT: contrebasse


Martin RACINE: violon  ou  Marie-Christine ROY: violon

 

Le nom intrigue, la musique allie les préoccupations contemporaines et les thèmes des anciens troubadours du continent nord-américain. À la frontière floue du folk et du country, celle-ci porte à bouger, taper du pied et même danser quand le contexte s'y prête. Pour les mélomanes et les noctambules de la Capitale, le son et les visages du groupe Isabeau et les Chercheurs d'or commencent à être familiers. Ses membres ont un parcours de quelques années, au sein de Misère en ville ou du Train qui roule, certains ayant cumulé les deux expériences. Le cœur du groupe, Isabeau Valois et François Gagnon, a depuis longtemps démontré un intérêt marqué pour les musiques roots continentales. Leurs complices s'y sont frottés avec entrain depuis un bon bout de temps déjà, soit 2007 et la réalisation de l'album de Misère en ville pour Simon Pelletier-Gilbert et 2008 pour Martin Racine, dont le violon a aussi résonné au sein de la Bottine Souriante et de nombreuses formations au fil des trois dernières décennies. Le contrebassiste Renaud Labelle participe lui aussi à l'enregistrement d'un EP autoproduit, à l'automne 2008, qui sera intitulé "La session jaune", de la couleur de la maison de campagne d'Isabeau où a eu lieu l'enregistrement. L'hiver 2008-2009 est consacré à la composition de nouvelles pièces musicales qui viendront progressivement s'ajouter aux quelques titres devenus des standards pour les fans du groupe. Un nouveau contrebassiste, Cédrik Dessureault se joint au groupe pour ses prestations publiques qui se multiplient au cours de l'année 2009. La rencontre fortuite d'Éric Goulet, alias Monsieur Mono, mènera à une étroite collaboration qui donne lieu à la réalisation de l'album "Isabeau et les Chercheurs d'or", au studio Clan Destin de Québec, avec l'équipe des Disques Nomade. Fort occupé par ses nombreux projets, car il participe parallèlement au Trio Cithel, à celui de Stéphanie Gagnon et au groupe Matching Keys, Martin Racine passe l'archet à Marie-Christine Roy au sortir des sessions d'enregistrement chez Nomade, en ce qui concerne les prestations scéniques du quatuor. Au milieu des chansons signées François Gagnon ou celles du tandem Valois-Gagnon, se glissent quelques reprises empruntées à des modèles chers à nos Chercheurs d'or. Les mélodies de Hank Williams, Lou Reed ou Townes Van Zandt s'intègrent toutefois fort naturellement au répertoire du groupe. Il n'est pas besoin de creuser longtemps (l'assortiment de pelles qui orne la pochette est purement décoratif!) pour atteindre à la substance de ces nombreuses pépites. Une particularité à souligner: chaque fois que l'occasion s'en présente - et les musiciens ne se privent pas de les provoquer - Isabeau et les Chercheurs d'or se font un plaisir de s'éloigner des amplificateurs et de livrer l'une ou l'autre de leurs pièces au naturel, a capella et sans électricité. Et le courant passe comme un charme!

Les chansons d’Isabeau et les chercheurs d’or puisent profondément leur inspiration dans la musique traditionnelle des Appalaches et présentent les couleurs du blues, du country et de tous les styles qui dérivent. Elles expriment des états d’âme souvent vécus au quotidien tels que le doute, l’indécision, la mélancolie mais surtout le désir de liberté du hobo. Elles sont urbaines, bien ancrées dans la vie. Toutefois, elles invitent à partir, à emprunter des chemins de traverse, à prendre le large, à quitter les mirages de la ville, ses pièges, en quête d’authenticité. Ce sont des chansons de route. Leur univers peut sembler idéalisé, mais permet de renouer avec un certain émerveillement. L’espace évoqué est celui du Québec, de Montréal à Percé en passant par le Moulin de Vincennes à Beaumont ou par tous les Madrid, haltes accueillantes éparpillées le long des routes. Ce que donne à croiser la belle country, c’est la sensualité dans sa plus belle expression. Là-bas, en Gaspésie, l’on change de décor à l’envie. Là-bas, c’est la fin du continent. L’Anse-à-Beaufils, Percé, l’île Bonaventure ouvrent sur la mer, l’espace, l’air. C’est là que le soleil, l’eau et le vent ont leur plus beau rendez-vous. La véritable opulence réside dans l’amabilité des gens. La musique d’Isabeau et les chercheurs d’or est ludique, festive et invite à cueillir la fleur des champs. Par ses rythmes, elle incite à danser, par ses harmonies vocales elle émeut. La chanson apparaît une fois de plus à la fois fragile et forte contre vents et marées.

       

       

 



http://isabeaumusique.bandcamp.com/  et sur MYSPACE

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