Association "LIV AN NOZ"             ( Couleurs de la Nuit )


Association Loi 1901                 118 - Rue Poul Palud 22730 TREGASTEL

L'Association LIV AN NOZ a pour but l'animation, la création et la diffusion d'activités culturelles à partir d'un lieu existant:  

le Café-Concert TOUCOULEUR

Programmation réalisée avec le concours de la municipalité de TREGASTEL et du Conseil général des CÔTES D'ARMOR

Licences d'Entrepreneur de Spectacles Vivants de Catégorie 2 ( N° 2-1015645 ) et de Catégorie 3 ( N° 3-1015646 )

    Une autre histoire du sport   

 

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Une autre histoire du sport . . .

"ou pourquoi je ne serai jamais Luis Fernandez"

Conférence Gesticulée de et par Anthony POULIQUEN

Mot magique par excellence, le sport est devenu en quelques décennies la solution à tous les problèmes, le remède universel : l’éducation ne réussit pas ? Le sport arrive en sauveur. La paix est en danger ? Le sport fait barrage. La lutte contre l’obésité devient enjeu de santé publique ? Le sport vient à la rescousse. Notre modèle d’intégration est remis en cause ? Le sport est convoqué. Rappelons-nous par exemple la propagande sur la France des différences et de l’intégration après la victoire des Bleus à la coupe du monde de foot en 1998 ! Quel discours aujourd’hui, qu’il soit politique, médical ou publicitaire, sincère ou calculé ne nous vante-t-il pas les vertus du sport, ses bienfaits, ses valeurs ?

Pourtant quand on pousse le rideau et qu’on s’invite dans les coulisses du sport, la réalité se veut moins rose. Né avec le capitalisme, le sport en défend l’idéologie et les principes : la lutte des uns contre les autres, le culte de la performance, la mise sur la touche des faibles au profit des forts etc. Gagné par l’idéologie de la gagne, le sport exclut parfois plus qu’il n’intègre, casse plus qu’il ne répare... Les affaires de dopage ou d’entraînement intensif précoce sont là pour nous rappeler ce qu’est l’envers du décor sportif.

Est-il possible aujourd’hui de rompre avec l’approximation angélique qui présente le sport comme éminemment vertueux et de se livrer à une analyse critique du phénomène sportif ? C’est à cet exercice que s’essaye un ancien sportif, aujourd’hui repenti. Avec humour et auto-dérision, il explique pourquoi il a lâché le sport et pourquoi il ne se sera jamais Luis Fernandez...

Crédit photos : Stéphane Chartrain

Conférence gesticulée de et par Anthony Pouliquen

Entraîneurs : Cécile Delhommeau et Franck Lepage

Pourquoi je ne serai jamais Luis Fernandez : le spectacle en images

   

Quand j'étais enfant, j'étais intermittent du football : un coup je jouais, un coup je jouais pas. Je jouais si mon coach en décidait ainsi mais il en décidait rarement ainsi...

   

En 1988, je prends ma première licence de football. J'aime ce sport et puis surtout j'aime Fernandez. Luis... sa hargne, sa fougue ! J'aimerais être sur le terrain le même joueur que Luis : un meneur d'homme.

       

Dès sa naissance, le sport est idéologiquement et politiquement déterminé par le mode de production capitaliste. Sa philosophie ? Créer de la sélection permanente, de la hiérarchie, désigner les vainqueurs et les vaincus et encourager l'écrasement des faibles...

   

Le sport est devenu une anthropométrie, un processus de classification des individus sur des critères physiques... et classer des individus sur des critères physiques ce n'est pas un acte politique anodin.

       

On dirait que je ne serais jamais Luis Fernandez mais que quand même, j'aurais le droit d'être sur le terrain, que j'aurais le droit de jouer avec mes copains, que je tirerais au but... peut-être même que je marquerais.

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